Le GECC poursuit son travail sur les contaminants et les mammifères marins

  • 16 février 2015
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Photo : Vida y muerte III by FerPer on Flickr · CC license

L’utilisation massive de substances chimiques dans tous les domaines (industries chimiques et métallurgiques, production énergétique, activité agricole) provoque leur dissémination volontaire ou involontaire dans l’environnement, avec l’écosystème marin comme réceptacle final pour la grande majorité de ces composés. D’une manière générale, tous les mammifères marins sont exposés à des composés chimiques ou à des métaux lourds qui entrent dans le système aquatique via les eaux de ruissellement, les déversements, les fuites, le transport atmosphérique, mais aussi via la chaîne alimentaire. Or, les mammifères marins sont des prédateurs supérieurs qui peuvent accumuler de grandes quantités de polluants en consommant des proies elles-mêmes contaminées. C’est pourquoi ils sont considérés comme des « espèces sentinelles », non seulement pour évaluer la contamination du milieu marin, mais aussi pour évaluer les effets d’une telle contamination sur la santé de l’homme.

Echouage de grand dauphin, 2014
Échouage de grand dauphin, 2014

Le GECC, en collaboration avec l’Agence de l’Eau Seine-Normandie (AESN), a initié une étude pour mieux connaître l’impact de la contamination chimique sur la santé des grands dauphins du golfe normand-breton. Ce travail a pour objectif de mesurer les niveaux de contamination dans les tissus des animaux et d’évaluer les conséquences potentielles pour la conservation de la population.

Téléchargez notre premier rapport qui présente la contamination chimique observée sur trois grands dauphins échoués au cours de l’été 2014.